Le phénomène céleste remarquable observé les 10 et 11 mai pourrait se reproduire prochainement. Des spécialistes notent l'émergence d'une nouvelle tache solaire qui pourrait se diriger vers la Terre d'ici la fin de mai, déclenchant ainsi une activité géomagnétique intense.
Le Soleil atteint son apogée dans son cycle de 11 ans, connu sous le nom de « maximum solaire ». Cependant, même en cas d'activité solaire intense, la prévision des aurores boréales demeure incertaine. Les prévisions les plus précises ne peuvent être établies que quelques jours, voire quelques heures, à l'avance.
Les tempêtes solaires comportent également des risques. En 2003, elles ont entraîné de nombreuses pannes de courant, notamment en Suède, et ont perturbé les réseaux de télécommunications en Afrique du Sud. Hydro-Québec a également subi une panne de près de 9 heures en 1989. Depuis lors, des mécanismes de protection ont été mis en place, rendant les infrastructures plus résistantes, bien que les satellites demeurent vulnérables.
Lors de la plus récente tempête géomagnétique, quelques problèmes ont été signalés avec les satellites de géopositionnement, mais globalement, les infrastructures ont bien résisté.
