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Le chroniqueur Richard Martineau.
Crédit photo: LCN

Richard Martineau s'attaque aux pourboires au Québec

Publié le 25 mars 2024 à 12h11
PAR MARC-ANDRÉ BERTHIER
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Richard Martineau exprime son désarroi et sa frustration à l'égard du pourboire au Québec, qui est socialement convenu à 15% du total de la facture, en moyenne, dans sa dernière chronique pour LCN, suscitant ainsi un débat sur la nécessité de revoir cette pratique.

Il remarque avec irritation que le pourboire est devenu une attente même dans des situations où le service n'est pas évident, comme lors de l'achat d'un sandwich dans une boulangerie ou pour des commandes à emporter. Il se questionne sur la justification des pourboires dans ces contextes où il n'y a pas de service direct.

Martineau critique l'expansion des attentes concernant les pourboires, qui semblent maintenant s'appliquer à de nombreux employés au-delà du serveur traditionnel, incluant des postes tels que le chef, le sous-chef, voire même le laveur de vaisselle.

« Je comprends plus rien dans les pourboires. Tu vas dans une boulangerie, t'achètes un sandwich, faut que tu payes un pourboire. Il y a tu un service là-dedans ? Il y a pas de service là-dedans. Le pourboire, c'est pour le service. Je donne un pourboire maintenant pour le chef, le sous-chef, le concierge, l'hôtesse, le laveur de vaisselle, etc...»



Il suggère de prendre exemple sur la France, où le pourboire est inclus dans la facture, ce qui évite les situations inconfortables et profite à tous.

« En France, le pourboire est compris et si vraiment le serveur français te fait un excellent service [...] tu peux arrondir un peu en lui donnant un petit euro de plus [...] mais sinon le pourboire est compris là-bas et ça devrait être comme ça ici parce que c'est un casse-tête. »

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Cette approche simplifierait les transactions en harmonisant les attentes des consommateurs avec les pratiques de service.

De plus, les résultats d'une enquête menée par Hardbacon, une application de finances personnelles, révèlent une tendance préoccupante : 65 % des Canadiens se sentent obligés de laisser un pourboire simplement parce que l'option leur est présentée sur le terminal de paiement.

En outre, 62 % reconnaissent avoir laissé un pourboire plus élevé que ce qu'ils avaient initialement prévu, influencés par les pourcentages suggérés par ces terminaux.

Source MonFric:
Richard Martineau se vide le coeur sur les pourboires et affirme qu'il n'y comprend plus rien
SONDAGE
25 Mars   |   49 réponses
Richard Martineau s'attaque aux pourboires au Québec

Croyez-vous que le Québec devrait faire comme la France en matière de pourboires?

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