« Mais j'ai éprouvé un léger malaise quand le magazine l'a questionnée sur son identité. J'étais suspendue à ses lèvres, puisque l'identité, en ce moment, ça fait jaser au Québec. »
J'ose émettre le début du commencement de l'amorce d'une hypothèse. Du temps de monsieur Angelil, Céline n'aurait jamais minimisé ainsi ses racines québécoises. Comme si la France, le Québec et les États-Unis étaient trois parts égales de son identité.
Céline, c'est la diva de Charlemagne! C'est notre Céline nationale! Ce n'est pas parce qu'elle vit aux USA qu'elle perd le sirop d'érable qui coule dans ses veines! Ce n'est pas parce qu'elle vit aux USA qu'elle a du sang américain!
Que Céline parle autant en anglais qu'en français à ses enfants qui vivent aux États-Unis et qui sont déjà entourés d'anglais (alors que le français, ils ne l'entendent qu'à la maison), ça me fait également un petit pincement au coeur. Ce n'est pas un drame national, mais ça signifie que la Québécoise la plus connue sur la planète peine à transmettre son héritage linguistique à ses enfants... Va-t-elle reprendre la chanson de Pauline Julien: ''Mommy mommy, I love you dearly Please tell me how in french My friends used to call me?'' »